Le premier niveau de la communication d’un vin c’est… l’étiquette !

Dans l’univers du vin la communication fait souvent figure de parent pauvre. À quelques exceptions près, ce n’est pas du fait des entreprises du secteur, mais de la compétence des multiples intervenants qui “élargissent” leur domaine d’activité à des spécialités qui les dépassent trop souvent. Des exemples ?

Quelle différence y a-t-il entre une bouteille

La nouvelle cuvée va bientôt être mise en bouteille. Cette cuvée, le vigneron l’a rêvée, il l’a imaginée, il l’a pensée dans les moindres détails avec ses convictions, son expérience, son savoir faire… Il a une véritable histoire à raconter ce vin ! Pourtant il a de fortes chances de se retrouver sur le linéaire… dans une bouteille comme les autres !

L’étiquette : un avant goût du vin.

Tout le monde ne s’appelle pas Pétrus, ni Haut-Brion ou encore Cheval Blanc. Laissez les dorures, les dessins de domaines ou les médaillons à ceux qui les ont inventés ou aux copieurs (les me too) qui n’ont pas d’arguments organoleptiques. Avant même la forme de la bouteille, l’étiquette c’est la force d’attraction d’une bouteille de vin, c’est, avant d’avoir goûté au contenu, le reflet de sa personnalité. C’est elle qui raconte l’histoire du vigneron, avec plus de résonance que les noms d’appellations ou les médailles.

Alors, avant d’aller voir l’imprimeur et son graphiste, si talentueux soient ils, racontez l’histoire de votre vin à un vrai consultant en communication qui saura traduire votre originalité sur tous les supports de promotion de votre produit. Cette histoire-là, l’agent la racontera au caviste qui la racontera à son tour à ses clients qui la raconteront à leurs amis en débouchant la bouteille. Le sommelier la narrera à ses dégustateurs. L’annonce dans LSA la transmettra aux grands distributeurs. Etc. Cela s’appelle le storytelling et ça commence toujours… par se se distinguer sur l’étiquette de la bouteille !